Journal d'un projet scrap

Un Patch Book : Premiers montages de pages, et autres avancées (#14)

Le 5 mai 2016

La fête des mères approche à grands pas et forcément je m’affole. Non pas que je n’ai pas avancé, mais justement comme je me concentre sur la réalisation, j’ai un peu laissé de côté le journal de la création. Pfff.

Le weekend dernier, j’ai donc fait progresser le projet autant que je le pouvais dans le temps que je me suis octroyée (un certain nombre d’heures tout de même 😳 ).

J’ai commencé par ajouter un effet de vieillissement à toutes mes étiquettes, avec un encrage du tour à la Distress « Tea dye ». J’en ai tamponné environ 70% avec des images de boutons (set Miss Couture, de chez Toga) ; avec trois encres différentes : Bronze (effet métallique) de Colorbox (Mini ColorBox Pigment métallique Inkpad-Bronze ), Onyx black de Versafine (Tsukineko Small-Size VersaFine Instant Dry Pigment Ink, Onyx Black by Tsukineko ) et Teal damask de Prima chalk (Craie liquide Edger Pad-Teal Damas ). J’adore l’effet de la Colorbox Bronze, en revanche je suis un peu déçue par la Distress Tea dye. Non pas que l’effet ne soit pas bien, ça donne exactement ce que je voulais. Non, c’est juste que je suis déçue par la durée de vie de l’encreur (bon certes, j’ai pris le petit, certes j’ai encré environ 60 étiquettes…) : pour les dernières étiquettes, il a fallu que j’encre mon éponge plusieurs fois par étiquette.

Ayant reçu les photos développées au cours de la semaine, j’ai également pris un long moment pour répartir les photos sur l’ensemble des pages. Le fil rouge a été l’ordre chronologique des créations, avec trois types d’exceptions : la première page est la première création mais la deuxième est mon choix perso, mon patchwork préféré sur l’ensemble (heureusement il ne déroge pas trop à l’ordre chronologique, puisqu’il fait partie des premiers). Ensuite, j’ai adapté l’ordre des photos en essayant d’accorder un peu mieux les couleurs. Ce fut la partie la plus difficile finalement : essayer de ne pas trop déroger à l’ordre chronologique tout en ne faisant pas trop jurer les couleurs (je n’ai pas toujours bien réussi)… Enfin, la dernière exception, c’est que j’ai mis ensemble sur la même page les variations d’une même réalisation (sur quelques projets, il y a parfois eu 3 ou 4 variations) ; heureusement, ces patchwork là ont généralement été réalisés les uns après les autres, et donc la chronologie est respectée.

Ces derniers préparatifs finis, j’étais prête pour me lancer à l’assemblage proprement de chacune des pages. Pour l’instant, j’ai fait une quinzaine de doubles pages (pour une douzaine d’heures je pense). Certaines doubles pages sont rapides (environ 45 min), mais d’autres m’ont demandé beaucoup plus de temps (près de 4 heures pour l’une d’entre elles, une de celles avec plusieurs photos ensemble, que j’ai assemblées avec la technique de la « cascade » d’Alexandra de Secrets de scrap).

Pour les trois premières double pages, cela donne ceci :

projet-patchbook_premier-montage-page_p projet_patchbook_premier-montage_pages_02p

C’est difficile de rester sobre, tout en ne laissant pas non plus vide (la crainte de la page vide… mais qui devient illisible si on met trop de choses, parce que finalement l’oeil n’est plus focalisé sur ce qui est le plus important – la photo – et se perd sur tout le reste).

Et c’est encore plus difficile de ne pas être trop répétitif tout au long des pages, sans pour autant se perdre dans l’étalage exhaustif de toutes les techniques qu’on connait et tout le matos qu’on possède. Pour varier, on aurait tendance à vouloir utiliser tout ce qu’on a à sa disposition, mais je crains qu’au final cela fasse très désordonné, sans fil conducteur. J’ai donc choisi de bannir certaines techniques (que j’apprécie pourtant, comme l’embossage à chaud), de ne pas multiplier les couleurs des tamponnages ou ne pas me perdre dans la quantité phénoménale possible d’embellissements tous plus chouettes les uns que les autres. Mais pour autant, il faut essayer de ne pas être répétitif…

Il reste 3 weekends d’ici à la fête des mères, et environ 35 doubles pages. Sans compter l’assemblage final, éventuellement un tour complet de l’ensemble des pages pour rééquilibrer un peu la déco, et bien sûr tous les imprévus qui vont forcément me tomber dessus. Ça va être chaud (surtout que j’ai tout de même d’autres trucs prévus sur ces 3 we, du genre important…) !

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